Cinq mythes sur le manque de concurrence en présence d’entreprises « dominantes » : l’exemple du cas Microsoft
Note économique / Mai 2007
Les autorités anti-trust imposent des amendes et sanctionnent certaines pratiques commerciales au nom de « l’abus de position dominante ». Au lieu de promouvoir la concurrence, de telles interventions reposent sur des mythes, restreignent la rivalité entre concurrents et finissent par dénaturer le processus de marché. Le cas Microsoft fournit un bon exemple de l’effet pernicieux de ces mythes sur la concurrence réelle.
Une situation dans laquelle une ou quelques entreprises détiennent des parts de marché conséquentes – même quand il n’y a pas d’interdiction légale pour de nouveaux concurrents d’y entrer – suscite systématiquement la méfiance des autorités anti-trust à l’image de la Direction Générale de la Concurrence (DG Concurrence) de la Commission européenne.
Mais, comme l’expliquait Friedrich Hayek, lauréat du Prix Nobel d’économie, la concurrence est un processus à travers lequel les individus et les entreprises rivalisent sans cesse et grâce auquel on découvre les prix, les besoins des consommateurs, les innovations, les meilleures technologies et les meilleures pratiques commerciales sur le marché.