Paris, le mercredi 13 mai 2009 – Incapable d’appréhender l’innovation, la prise de
risque et la concurrence réelle sur le marché, la Commission européenne vient
d’infliger à Intel une amende record de 1,06 milliard d’euros, soit une amende
largement supérieure à celle décidée contre Microsoft en 2004 (497 millions d’euros).
Selon l’Institut économique Molinari (IEM), « le fait que l’entreprise majeure de l’un
des secteurs les plus dynamiques et les plus novateurs – celui des microprocesseurs
– soit pénalisée devrait sonner l’alarme qu’il est temps de revoir notre politique
antitrust !
Intel se voit notamment reprocher ses pratiques commerciales consistant à offrir des
rabais et des ristournes à ses clients. Or, ce sont des pratiques courantes qui
permettent aux entreprises de rivaliser avec leurs concurrents et in fine de mieux
satisfaire les consommateurs.
« Par sa décision, et en opposition avec le verdict du marché, la Commission
européenne a favorisé un concurrent aux dépens d’un autre. Elle entrave la
concurrence au lieu de la stimuler, et tend à pénaliser à l’avenir les consommateurs
par des prix plus élevés et une innovation bridée », conclut l’IEM.
Un effet qui viendra indiscutablement s’ajouter à l’impact de la crise économique
actuelle.
L’Institut économique Molinari s’est spécialisé dans l’étude de la politique antitrust
européenne. Il a produit plusieurs analyses à ce sujet, dont une traitant
spécifiquement du cas Intel (version anglaise publiée dans le Wall Street Journal).
Pour plus d’informations :
Valentin Petkantchin
valentin@institutmolinari.org
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