Le «Tax Freedom Day» tombe le 4 août pour l’employé belge moyen, le plus taxé en Europe
Article de l’agence de presse belge Belga repris par de nombreux médias.
Le 4 août dernier, l’IEM célébrait le jour de libération fiscal en Belgique – dernier des pays de l’Union Européenne à libérer le salarié moyen de ses obligations fiscales. Pour l’occasion, notre étude intitulée « Fardeau fiscal de l’employé lambda au sein de l’UE » a fait l’objet d’un article de l’agence de presse belge Belga qui a été repris par toute une série de médias.
BRUXELLES 03/08 (BELGA) – Un employé belge moyen, gagnant 38.659 euros par an, travaille jusqu’au 4 août pour payer ses taxes, cotisations sociales et impôts (TVA), selon une étude de l’Institut économique Molinari réalisée sur base de chiffres de la société de consultance Ernst & Young. Les employés belges sont ainsi les plus taxés au sein de l’Union européenne.
Le « tax freedom day », jour fictif à partir duquel un employé belge arrêterait de travailler « pour l’État » et commencerait à travailler « pour son propre compte », tombe cette année un jour plus tard que l’année dernière (3 août).
Le « Tax Freedom Day » tombe le 29 juillet en Hongrie, le 26 juillet en France et le 11 juillet en Allemagne. Parmi les employés les moins taxés de l’Union européenne, figurent les Chypriotes (Tax Freedom Day le 13 mars), les Irlandais (10 mai), les Luxembourgeois et les Britanniques (17 mai).
Les auteurs de l’étude pointent également du doigt le fait que pour chaque euro payé à un travailleur belge, une entreprise doit s’acquitter de 1,43 euro allant dans les caisses de l’État et qualifient cette politique de « peu attractive » pour les employeurs.
« Pour rester compétitive, la Belgique fait face à une alternative simple: payer moins les travailleurs ou payer moins le gouvernement », estime en substance l’Institut Molinari, basé à Paris.
L’Institut Molinari constate par ailleurs une hausse de la taxation à travers l’Europe, notamment par le biais de hausses de la TVA.