Les impôts des travailleurs belges baissent mais sont toujours parmi les plus élevés d’Europe
Bruxelles, 16 juillet 2020 – Les travailleurs belges fêtent leur « Journée de libération fiscale » 23 jours plus tôt qu’en 2013 et bénéficient d’un supplément de salaire net annuel de près de 4 500 €, selon la 11e édition de Fardeau fiscal de l’employé lambda au sein de l’UE publiée aujourd’hui, bien qu’ils se placent en troisième position parmi les travailleurs les plus imposés dans l’UE, après les français et les autrichiens.
Les données, qui sont issues de l’application d’une méthodologie cohérente dans tous les pays, reflètent les réalités fiscales vécues par les personnes réelles en activité. Les Journées de libération fiscale de 2020 sont les suivantes :
Le « virage fiscal » de la Belgique a considérablement réduit le coût d’embauche des employés en Belgique, et le taux de chômage est maintenant à son taux le plus bas depuis le début de l’étude (2010).
Principaux résultats – Belgique
- Jusqu’à une date récente, les Belges étaient les travailleurs les plus coûteux à recruter dans l’UE ; en 2020, cela coûte moins cher aux employeurs d’embaucher en Belgique qu’en Allemagne, aux Pays-Bas, en Autriche ou au Luxembourg, et pourtant les Belges sont toujours classés 10e en matière de rémunération nette.
- Pour un travailleur moyen, un employeur en Belgique dépense 2,01 € pour 1 € de salaire net après impôts, une baisse après un pic de 2,34 € en 2013.
- Le « taux réel d’imposition » d’un employé belge (TVA comprise) est maintenant de 53,8 %, par rapport à une moyenne de 44,7 % pour les 28 pays de l’UE.
- Le gouvernement belge prélève 32 129 € sur le salaire d’un travailleur belge moyen (estimation de la TVA comprise), le 2e chiffre le plus élevé en Europe, mais les services de ce gouvernement ne sont pas à la hauteur. Parmi les 28 pays de l’UE, la Belgique se classe :
- 10e en lecture, 9e en science, et 6e en mathématiques dans les classements PISA de l’OCDE de 2018 des systèmes éducatifs
- 10e dans le Rapport mondial sur le bonheur 2019 des Nations Unies
- 11e (dernière place) dans les classements de The Economist concernant la réponse à la crise du coronavirus
Citation du co-auteur James Rogers :
« Le « virage fiscal » est maintenant une réalité et les résultats sont positifs : une faible inscription au chômage et un pouvoir d’achat en hausse. Pourtant, les Belges n’obtiennent pas une valeur convenable de la part de leur gouvernement : les travailleurs ailleurs en Europe payent des impôts plus bas tout en bénéficiant en retour de meilleurs soins de santé, d’une meilleure éducation et d’un bien-être supérieur. »
La « Journée de libération fiscale » correspond au jour du calendrier civil où un travailleur cesse en théorie de travailler pour payer des impôts à l’État et commence à conserver ses revenus. Les données du calendrier reflètent la réalité vécue par des personnes réelles en activité dans l’Union européenne et le véritable coût du recrutement des employés dans chaque État.
L’étude, menée par James Rogers et Cécile Philippe de l’Institut économique Molinari, utilise comme référence les chiffres de l’OCDE et les données sur les salaires des bureaux nationaux de statistiques. Les calculs des impôts sur les salaires sont effectués par EY.
Remarque aux rédacteurs : L’Institut économique Molinari (IEM) est une organisation de recherche et d’éducation indépendante à but non lucratif. Sa mission est de promouvoir une approche économique en matière d’étude des questions de politiques publiques, en offrant des solutions innovantes qui favorisent la prospérité pour tous.
Téléchargez l’étude complète ici :
Pour plus d’informations, veuillez contacter les auteurs de l’étude :
James Rogers
Chercheur – Institut économique Molinari
james@institutmolinari.org
+ 32 497 946 840
Cécile Philippe
Directrice – Institut économique Molinari
cecile@institutmolinari.org
+33 678 869 858
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