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Des marges de manœuvre gigantesques pour baisser fiscalité et les dépenses

BFM Business TV, Le débat du 29/03/2022, Nicolas Doze et Jean-Marc Daniel

Nicolas Doze souligne, en s’appuyant sur les travaux de l’IEM, qu’il y a un écart de 7% des revenus nets de prélèvements obligatoires en moyenne en France par rapport aux principales économies européennes. Les prélèvements obligatoires représentent 51 % du coût employeur pour un salarié moyen célibataire sans enfant, ce qui laisse 49 % de rémunération nette de cotisations et d’impôts. Tous les autres pays sont plus attrayants, avec des revenus nets de cotisations et d’impôts représentant entre 52 et 64 % des sommes dépensées par l’employeur au nom de son salarié. Certains pense que le manque de compétitivité hexagonal s’expliquerait par une offre de protection sociale mieux disante, une vision à relativiser. Les dépenses de protection sociale par habitant en France (12 200 €) sont équivalentes à celles de l’Allemagne (12 600 €) et plus faibles qu’aux Pays-Bas (13 500 €).

Les salariés ne sont pas les seuls à être pénalisés par la fiscalité. La France reste moins compétitive de 35 % pour les entreprises. En 2021, la baisse des impôts de production devrait permettre d’augmenter légèrement le poids des excédents nets d’un point (17 % vs 16 %).

Jean-Marc Daniel souligne que ce rapport met bien en évidence les deux travers de l’économie française. On crée moins de richesse et, en plus, le prélèvement sur le travail est excessif.

Pour en savoir plus, lisez la nouvelle étude l’Institut économique Molinari, La fiscalité française contre la compétitivité. Quand la fiscalité anémie la rentabilité et le pouvoir d’achat (56 pages).

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