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Cessons d’entraver l’agriculture, négocions et signons le Mercosur

BFM Business, « Les experts du soir » du 9/12/2024

Nicolas Marques souligne que l’agriculture souffre bien plus des sur-fiscalités et surrèglementations françaises que du libre-échange. La priorité devrait être les excès français fiscaux et règlementaires. La France représente 35 % des impôts de production en Europe, ses agriculteurs ne touchent que 14 % des subventions après impôts, alors qu’ils représentent 18 % de la production. Moins aidés que la plupart de leurs compétiteurs européens, les agriculteurs sont aussi plus entravés par des réglementations tatillonnes et paralysantes, d’où leur perte de compétitivité vis-à-vis du reste de le l’UE.

La priorité française devrait être aussi de négocier des contreparties, notamment pour les producteurs de viande en lien avec la signature du traité Mercosur. D’un point de vue global, s’agissant d’un traité concernant avant tout l’industrie, la priorité devrait être de négocier un vrai assouplissement des contraintes pesant sur le nucléaire français. La grogne des agriculteurs doit servir. Se mettre dans une posture stérile d’opposants en oubliant de négocier des contreparties serait une erreur économique et politique.

Pour en savoir plus, lisez notre étude intitulée « Le mythe d’une agriculture française assistée et grande gagnante de la PAC »

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