BFM Business, « Les experts du soir » du 9/12/2024
La cotation de Vivendi à Londres et Amsterdam montre qu’une fois de plus, la bourse de Paris décline et que les bourses sont peu développées en Europe continentale. La cotation boursière des entreprises françaises représente 2 800 milliards de dollar, soit moins que les entreprises du Canada (3 000 milliards), du Royaume-Uni (3 600 milliards), de l’Inde (4 600) du Japon (5 100), de Chine (7 300) et bien sur des Etats-Unis (63 000). Sur les douze derniers mois, la capitalisation boursière d’Euronext recule de 10 %, c’est une des rares place à reculer avec le Saudi Exchange de Riyadh (- 12%) et Deutsche Boerse (-4 %).
Ce recul des bourses françaises et européennes est une conséquence directe du sous-développement des fonds de pension, qui représentent ailleurs une part significative de l’investissement en actions, soutiennent la création de richesses, et indirectement l’emploi et l’innovation.
Pour en savoir plus, lisez nos travaux : Télécoms et innovation, donner la priorité à la création de richesse plutôt qu’à la redistribution ou Pour une réforme des retraites qui réponde aux enjeux français (avec CroissancePlus).
