Le supermarché, c’est la panacée
Chronique de Cécile Philippe, présidente de l’IEM, publiée le 17 mai 2019 dans la revue Phébé.
Nos capacités sont limitées, aussi bien dans le temps que dans l’espace. Si bien qu’il nous est impossible de produire tout ce dont nous avons besoin. Au contraire, pour ce faire, il nous est indispensable d’échanger et de coopérer avec les autres pour satisfaire la plupart de nos besoins. Le domaine alimentaire n’y fait pas exception. Il se caractérise par une très grande spécialisation et division du travail et l’apparition, au cours de la moitié du 20ème siècle, des supermarchés. Ces intermédiaires d’une longue chaîne d’approvisionnement essuient aujourd’hui les affres de nombreuses critiques.
Dans une étude récente, l’Institut économique de Montréal, un think tank canadien francophone, décrit en détail ce phénomène de marché. Il explique son bien-fondé et répond aux principales critiques. Les supermarchés sont parfois jugés coûteux, gaspilleurs, nuisibles à l’environnement et peu rémunérateurs pour ceux en amont du processus, à savoir les producteurs et parmi eux les agriculteurs.
Lire « Le supermarché, c’est la panacée » sur le site du magazine Phébé (sur abonnement). Il s’agit d’une recension de l’étude Le miracle des supermarchés : La perspective de l’école autrichienne d’économie, des auteurs Pierre Desrochers et Kevin Brookes (Institut économique de Montréal, novembre 2018).
Cécile Philippe contribue régulièrement à la revue internationale d’idées de langue française Phébé. Il s’agit d’un magazine du journal Le Point qui vise à éclairer. Dans la mythologie grecque, Phébé (« la brillante ») était la Titanide de la lumière. Phébé offre un panorama unique de la pensée mondiale. Phébé est alimentée par un réseau de correspondants sur les cinq continents. Leur rôle est d’identifier les publications universitaires les plus originales – livres, articles, rapports de think tanks, conférences – et de les restituer dans des articles accessibles pour le public éclairé. Laetitia Strauch-Bonart, basée à Londres, en assure la coordination éditoriale.