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Réduire les impôts de production pour revenir au chômage frictionnel

BFM Business, 4 décembre, Good Evening Business de Guillaume Paul et Audrey Tcherkov, avec Marc Touati, économiste et président du cabinet ACDEFI, Nicolas Marques, directeur général de l’Institut économique Molinari, Henri Sterdyniak, économiste à l’OFCE, et Léon Laulusa, directeur général de l’ESCP Business School.

Nicolas Marques souligne que la mise en tension du marché du travail est une bonne nouvelle. La politique de baisse de la fiscalité produit ses effets avec un taux d’emploi qui remonte significativement. Mais la France conserve un niveau de chômage anormalement élevé par rapport à ses voisins. La suppression des impôts de production reste un enjeu. En 2022, nous avions 39 milliards de taxes de production, une fois les subventions déduites. C’était plus que les 27 pays de l’UE réunis, toute une série de pays subventionnant leur production nationale. Continuer à taxer la production au-delà de l’impôt sur les sociétés, c’est chasser l’emploi hors de France, comme en témoignent les milliers de frontaliers qui vont tous les jours travailler chez nos voisins ayant une politique économique favorable à la création de richesses. Un avis que ne partage pas Henri Sterdyniak mais la majorité des économistes sont formels : les impôts de production sont une aberration. Ils tuent les entreprises à faibles marges et incitent à délocaliser les productions.

Pour en savoir plus, lisez notre étude montrant le caractère délétère de la fiscalité de production.

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