BFM Business, 4 décembre, Good Evening Business de Guillaume Paul et Audrey Tcherkov, avec Marc Touati, économiste et président du cabinet ACDEFI, Nicolas Marques, directeur général de l’Institut économique Molinari, Henri Sterdyniak, économiste à l’OFCE, et Léon Laulusa, directeur général de l’ESCP Business School.
Nicolas Marques rappelle que la dette de Maastricht ne tient pas compte des promesses faites au titre des retraites, considérées comme des engagements « implicites ». Lorsqu’on cumule les deux dettes – la dette visible officielle et la dette implicite hors bilan – la dette publique française avoisine les 600 % du PIB. Une situation que l’on ne retrouve pas dans les pays ayant eu la sagesse de développer une dose significative de capitalisation retraite. Henri Sterdyniak de l’OFCE n’est pas de cet avis. Nicolas Marques lui rappelle que la disparition des excédents budgétaires à partir des années 1980 n’est pas du au fruit du hasard. Avec la fin du baby-boom, les finances publiques françaises sont plombées par l’envol des dépenses liées à la répartition, dans un pays qui n’a pas su diversifier le financement des retraites.
Pour aller plus loin, lisez nos travaux sur les retraites et notamment : Le manque-à-gagner lié au sous-développement de l’épargne retraite (décembre 2023), Provisionner pour économiser sans rogner les retraites, l’exemple du Sénat (juin 2023), Retraites, mécomptes et déficits publics (juin 2023) et Pour une réforme des retraites qui réponde aux enjeux français (sept. 2021, avec CroissancePlus).